Aider 430 millions de personnes contre la désertification
430 millions de personnes sont victimes de cette désertification : manque de nourriture, manque d'eau, mort des troupeaux... Elles fuient vers les villes proches ou sur d'autres continents pour pouvoir vivre décemment.
Cette désertification n'est pas isolée dans une zone, mais s'étend constamment. Par exemple, au Niger, 250.000 hectares de terres cultivables (la surface du Luxembourg) disparaissent chaque année.
L'accès à l'eau, à la santé, protection de l'environnement et prévention des crises alimentaires sont indispensables pour les populations locales.
Le site décrit précisément le cercle vicieux de la désertification.

Les moyens de lutte
L'urgence est là. Les sahéliens avec l'aide de l'association luttent jour après jour contre la désertification.
Tout d'abord, il faut éviter l’érosion éolienne avec la mise en place des barrières végétales pour protéger les champs du vent et des dunes. Il faut aussi lutter contre l’érosion hydrique, réduire la vitesse de ruissellement de l’eau de pluie.
La réhabilitation des terres est difficile, différentes techniques traditionnelles sont utilisées. Elles sont décrites dans le site de l'association. Le reboisement est nécessaire pour maintenir les sols et également pour des raisons économiques : le bois de chauffe, le bois d'œuvre, les arbres fruitiers, médicinaux...

Focus : Burkina Faso et les enfants
Les fiches des actions menées sont claires et précises. Vous pouvez les retrouver sur le site internet facilement dans la section Actions en Cours.

• Objectif : Améliorer l'état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans d'ici la fin de l'année 2010 dans un pays le plus pauvre au monde (176 ème sur 177)
  
• Personnes aidées : les habitants de 92 villages du Province du Bam
  45 % de la population burkinabée est en état de sous nutrition. 14% des femmes et 29 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition. C’est le 4ème facteur de mortalité et de morbidité infantile.
  
• Actions : Compenser les carences compensées, soigner les infections, améliorer l'état nutritionnel des enfants
  Tout cela grâce à l'approvisionnement, la formation des parents sur les questions de nutrition, des femmes sur la production de farines de sevrage, le suivi des enfants malnutris et de leurs mères...Également, 2 animateurs sont présents par village dans le domaine de la nutrition, de l’hygiène, et de l’éveil de l’enfant .